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Pensée de Frédéric Lenoir

Le grand paradoxe de la connaissance philosophique, et qui constitue son point de départ, c'est qu'il faut commencer par désapprendre. Il faut mettre en doute toutes nos certitudes acquises sans réflexion critique personnelle par le biais de l'éducation familiale, de la religion, de la société. Car si certaines vérités sont ainsi transmises, des erreurs et des préjugés sont aussi véhiculés. (Frédéric Lenoir)




J'ajouterais

"Un mensonge répété par des millions de personnes n'en fait pas une vérité. Questionner nos certitudes évite de bâtir l'édifice de nos valeurs sur des sophismes plutôt que des faits logiques"

Lecture: La Grève (Atlas Shrugged) de Ayn Rand


La Grève de Ayn Rand


Écrit en 1957 par Ayn Rand, il aura fallu attendre 54 ans pour voir apparaître une version française légale de Atlas Shrugged. Notez que j'ai lu la version anglaise.

Un grand rêve pour moi serait de pouvoir tester des concepts en parallel dans un monde réel pour comparer les résultats. Et si le Québec se séparait du Canada? Et si on augmentait l'impôt des plus nantis à 75%? Et si on nationalisait le pétrole? Et si? Et si? Si on pouvait seulement observer l'évolution de plusieurs scénario simultanément dans le monde réel. Je dis dans le monde réel puisque dans les modèles informatiques, l'humain qui en aura fait le programmation n'arrivera pas à inclure toutes les variables. Étant elles d'un nombre infini, les résultats seront toujours faussés.

Ayn Rand, dans ce bouquin a testé le concept de la grève en le poussant au maximum mais dans une approche inversée. Qu'arriverait-il au monde si c'était les entrepreneurs ou le damné 1% qui faisaient la grève plutôt que les employés? Elle pousse l'absurdité des actions de la classe politique au maximum. C'est la bêtise humaine à son meilleur; le besoin de l'homme d'influencer et de contrôler sans être conscient qu'il sera toujours surpris par des résultats innatendus. Dans ce livre, les politiques, plutôt que faire un retour en arrière, par effet de gèle ou simplement par dogmatisme, persistent à toujours accroître le contrôle et la pression sur la classe des producteurs et la population malgré la spirale descendante dans laquelle ils sont aspirés.

Les industriels mettent la clef dans la porte les uns après les autres? Ils n'ont pas le droit! Votons des lois et obligeons les à produire de la richesse pour nous permettre de la distribuer (entre autre à nos amis!)! Drolement actuel...corruption...hommerie... Grâce à la logique, Ayn Rand démontre l'extrème atteignable si on glisse à deux pieds sur la pente du socialisme. Nos sociétés ne se rendront heureusement ou malheureusement pas à cet état forçant la compréhension de la réalité. Nous continuerons plutôt à naviguer sur la mince ligne élastique en tirant dessus juste assez pour ne pas qu'elle se brise.

L'auteure tout au long du livre propose une solution simple par le biais de ses personnages. Voici quelques citations:

- Le système politique que nous bâtirons sera basé sur une prémice morale unique: Aucun homme ne peut obtenir un bien de la part des autres en employant la force.


- Je ne vivrai pas pour un autre homme et je ne demanderai pas à un autre homme de vivre pour moi.

Mon appréciation

C'est une lecture géniale de 1194 pages; du bonbon! Je la définirais comme une fiction surréaliste toujours actuelle et prémonitoir. Prémonitoir puisqu'on peut croire que certains pays et états, spécialement la Grèce, s'approchent dangereusement de la conclusion de cette histoire. Je sugère à chacun la lecture objective de ce bouquin, simplement pour augmenter son niveau de conscience face aux conséquences des voies nous étant présentées comme société.

À propos de l'écriture (ma perception de simple lecteur)

L'auteure aurait pu offrir la même histoire de façon un peu plus concise. J'ai mis plusieurs semaines à en faire la lecture. Le chapitre 7 est aride et très long. Mme Rand l'utilise pour expliquer la logique de son raisonnement. Je crois que c'est du niveau d'un philosophe. Emmerdant pour le néophyte que je suis mais j'imagine qu'il lui permet de se blinder contre les attaques de ceux qui voudraient la briser à l'aide d'une logique boîteuse pleine de sophismes. Ceux-là trouvent selon moi chaussure à leurs pieds.

Il y a quelques flottements. Le premier se manifeste au moment ou le personnage Dagny pilote un avion. Nous n'avons pas été emmené vers cette avenue par l'auteure. Ça demeurait plausible mais à peine.

Le second flottement se pointe à l'amorce de la conclusion. On a l'impression que l'auteure se demandait comment sortir l'un des personnage d'une mauvaise posture. Pourquoi l'utilisation des armes à ce moment précis après avoir été absolument non violents pendant plus de 1000 pages?

Le troisième apparait lors de la finale. On comprend que la route est maintenant ouverte au retour des personnages principaux vers le monde afin de le rebâtir mais nous n'avons pas assisté à ce que eux disaient nécessaire avant leur retour.

Guy

Encore un peu de réalité


SVP lisez ce texte.  Réfléchissez.  Pensez à vos petits enfants.  La situation actuelle ne pourra pas durer. On peut changer les choses.

"La « droite nounoune » et la « gauche gnagnan »" http://feedly.com/k/11Mcwly

Guy bouchard

Envoyé de mon Galaxy Player 5.0

L'Ultra-Jim (Ultrapod sur les stéroides!)

Quelle meilleure façon pour obtenir des photos de qualité que d'employer un trépied afin d'éliminer les "bougés". Le transport d'un trépied pleine grandeur pour des nomades cyclistes est difficile à justifier à moins de gagner sa croute par la vente de photo. Le compromis est l'utilisation d'un mini-trépied. Je possède depuis plusieurs années un Ultrapod mini. C'est selon moi la meilleure solution pour des cyclistes ou des marcheurs en montagne. On peut se le procurer sur Amazon.

Une de ses grandes qualités est de pouvoir l'accrocher à pratiquement tout objet fixe pour obtenir une hauteur acceptable. Il ne fait malheureusement pas le poids face à ma camera compact un peu lourde. Fidèle à moi même, je me suis lancé dans la construction d'une version en aluminium. J'utiliserai une tête à rotule neuve que je possède déjà. Avec l'aide de mon père, le premier balbutiement, malgré qu' un peu rustre, avait du potentiel. La suite me semblait difficile avec un équipement et des connaissances limitées.

Mon ami Jimmy (passionné enseignant en usinage), généreux comme toujours, m'a offert de poursuivre le projet. Je devais lui laisser quelques jours. Quelques jours ce fut. Voici le résultat:


L'Ultra-Jim (c'est son nom!) est absolument fantastique! La qualité de fabrication est de niveau professionnel. Le fonctionnement est parfait. Le poids est plus faible que je croyais possible. C'est une pièce unique qui ne sera ou pourra être produit commercialement. J'en suis très fier!

Le voici en action:
Orientation paysage
Orientation portrait
En préparation pour un auto-portrait
L'auto-portrait

 Merci Jimmy!  Aucune raison maintenant de faire des photos flous et de ne pas avoir des photos du couple "Simplement 2 voyageurs"!


La notion de paradigme et sa démonstration

Mon ami Gilles un jours m'a démontré la notion de paradigme avec une petite histoire très intéressante.

Une ville avait un problème de gestion de stationnement dans une rue achalandée. On voulait limiter la période de stationnement à 2 heures mais la gestion en était compliquée et inéficace avec l’emploi de policier pour gérer et donner des contraventions. Après une bonne réflexion, l'administration de cette ville a basculé vers paradigme différent.

Plutôt que d’utiliser la méthode connue, elle inventé une nouvelle règle simple à gérer. Dorénavant, les gens peuvent stationner aussi longtemps qu’ils veulent sur cette rue à la seule condition de garder les phares de la voiture allumée. Les gens ne peuvent évidemment rester très longtemps stationnés sur cette rue de peur de ne pouvoir repartir pour cause de batterie à plat ou d’une amende pour ne pas avoir les phares allumés.

Les gens ont utilisé leur créativité pour utiliser un paradigme différent afin de régler un problème courant.

Une lecture prometteuse

Une lecture prometteuse fait son apparition dans la langue de Molière. Il s'agit de Dépasser la démocratie de Frank Karsten et Karel Beckman traduit en français par Benoît Malbranque sous l'égide de l'Institut Coppet.Vous pouvez vous le procurer sur Amazon.

Pourquoi la démocratie ne mène pas à la solidarité, à la prospérité et à la liberté, mais aux conflits sociaux, aux dépenses publiques effrénées et à la tyrannie.
Bien que la crise de la démocratie soit un fait assez largement reconnu, il n’y a pratiquement aucune critique du système démocratique lui-même. Il n’y a pratiquement personne pour condamner la démocratie pour les problèmes auxquels nous faisons face. Les hommes politiques — qu’ils soient de droite, de gauche, ou du centre — promettent sans cesse de résoudre nos problèmes non grâce à moins de démocratie, mais grâce à davantage de démocratie. Ils promettent d’écouter le peuple et de placer l’intérêt général au-dessus des intérêts particuliers. Ils promettent de réduire la bureaucratie, de devenir transparents, de fournir de meilleurs services — en somme, de faire en sorte que le système fonctionne à nouveau. Mais ils ne remettent jamais en question la désirabilité du système démocratique lui-même. Ils auraient davantage tendance à affirmer que nos problèmes sont causés par un excès de liberté plutôt que par un excès de démocratie.
Les hommes politiques offrent toujours la même solution : donnez nous davantage d'argent et davantage de pouvoir et nous résoudrons les problèmes.  
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la taille de l’État, comme la dette publique, ne cessent d'augmenter ?

La démocratie devrait être le système suprème. Peu de gens questionnent cette affirmation. Je crois être immunisé contre l'adhésion ou à tout le moins j'essai de ne pas tomber dans le dogmatisme de quelque sorte. Pourquoi ne questionnerais-je pas le dogme de la suprématie de la démocratie? Le livre Dépasser la démocratie ose questionner ses fondements. Il touche au libertarianisme donc m'attire. Je prévoi en faire la lecture en version électronique (version anglaise seulement en ce moment) puisque ma nouvelle vie de nomade m'impose une légèreté maximale! 

À suivre...